« Nos membres sont à bout de patience. Nous voulons maintenant travailler sur les enjeux prioritaires pour les membres : le salaire et la sécurité d’emploi », soutient Alain Régnier, président du Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure. Ce dernier trouve incompréhensible que l’ÉTS n’ait pas encore de mandat pour l’aspect financier de la négociation.
Un nouveau dépôt de la partie syndicale a eu lieu hier et une autre séance de négociation est prévue le 30 septembre pour permettre à l’ÉTS de réagir et de faire avancer la négociation. À défaut, le syndicat déclenchera d’autres périodes de grève ciblées sur certaines plages horaires de façon à exercer le plus de pression possible.
« L’ÉTS est l’une des deux seules universités sur les onze syndicats de chargé-es de cours affiliés à la FNEEQ à ne pas avoir réglé avec ses chargé-es de cours dans la ronde de négociation amorcée en 2022. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ronde de négociation, il serait à peu près temps que l’ÉTS passe à la vitesse supérieure », ajoute Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).
« Montréal est une ville universitaire. L’ETS doit en prendre acte et reconnaître la contribution des chargé-es de cours qui y travaillent. En ce sens, les membres du syndicat sont déterminés à se mobiliser pour se faire respecter et ils pourront compter sur l’appui de la CSN tout au long de leur lutte », ajoute Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).
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