« Cette première journée de grève ne sera peut-être pas la dernière, car rien n’est exclu si la Ville maintien son attitude méprisante. Nos demandes sont plus que raisonnables : que l’employeur fasse son bout de chemin dans la négociation pour le renouvellement de la convention collective », a expliqué Hélène St-Pierre, présidente de la section locale 2927 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
« Les fonctionnaires municipaux en ont assez des négociations qui piétinent. Les points qui posent toujours problème sont principalement la question salariale, la titularisation des salariés temporaires et la sous-traitance, de même que la question du régime de retraite. Nous déplorons que le maire Gilles Lehouillier, aussi trésorier de l’Union des municipalités du Québec, veuille reporter les discussions sur le régime de retraite après l’adoption du projet de loi 3 du gouvernement libéral », selon Yanick Labrecque, conseiller syndical au SCFP.