En effet, un tel changement dans notre système d’éducation nécessiterait de profondes modifications et impliquerait d’importants choix de société.
La FNEEQ promeut une école gratuite et de qualité pour toutes et tous, du préscolaire à l’université, qui soit affranchie de toute forme de sélection. Dans les respect des personnels en place et sans préjudice aucun pour ces derniers au cours d’une phase de transition, la FNEEQ défend l’intégration éventuelle des écoles privées au système public, école par école.
Si la proposition de la ministre peut paraître séduisante pour plusieurs, la réalité est beaucoup plus complexe et nuancée. Caroline Quesnel, vice-présidente de la FNEEQ responsable du regroupement privé, mentionne : « les élèves ayant des besoins particuliers ne sont pas une exclusivité du réseau public ! Au contraire, les enseignantes et les enseignants qui œuvrent dans les établissements privés doivent composer avec des classes nombreuses dans lesquelles on retrouve de plus en plus d’élèves qui nécessitent un encadrement et un soutien accrus, et ce, souvent sans ressources supplémentaires. »
« D’ailleurs, l’un des objectifs recherché dans les négociations que nous menons avec les directions des établissements privés concerne justement l’amélioration des conditions de travail des enseignantes et des enseignants en tenant compte de cette réalité. Nous cherchons à mettre de l’avant des solutions pratiques pour faire face à un phénomène qui s’amplifie, car les enseignantes et les enseignants des établissements privés ont à cœur la réussite de leurs élèves, tout comme au public ! », poursuit Mme Quesnel.
En terminant, la FNEEQ souligne la volonté affichée de la ministre à l’effet de mener des consultations avant de prendre quelque décision que ce soit
