« Une Fête nationale, c’est en quelque sorte le point d’ancrage d’un peuple. Comment peut-on penser couper dans les subsides de notre Fête nationale ? N’est-ce pas là un geste ironique de la part d’un gouvernement qui crie à tous vents être fier du Québec ? », lance Pierre Jobin, vice-président de la CSQ.
L’austérité a ses limites !
Selon un sondage mené par le MNQ, l’importance de la Fête nationale ne fait aucun doute pour la population qui place l’événement extérieur devant le Festival de Jazz, le Festival d’été de Québec et les Francofolies entre autres. Pour la CSQ, réduire radicalement le financement de cet événement clé qui rallie l’ensemble des Québécoises et Québécois de tous horizons, est tout simplement irresponsable. La Fête nationale est depuis 181 ans un outil formidable pour l’intégration des nouveaux arrivants à la culture québécoise, une force économique pour des milliers d’artisans du milieu culturel et une occasion de développer un sentiment d’appartenance pour notre société.
« Un gouvernement qui ose couper dans la fierté de sa population, c’est un gouvernement qui est tellement obnubilé par ses mesures d’austérité qu’il se coupe lui-même de son sentiment d’appartenance au Québec, constate Pierre Jobin. Nous espérons que le gouvernement du Québec saura vite faire la différence entre austérité et fierté d’un peuple. »