En tant que paysannes, nous sommes pleinement engagées dans la lutte pour la souveraineté alimentaire comme solution pour un changement systémique. Cela comprend notre lutte pour l’accès à la terre, à l’eau, à la santé et aux semences. Nous utilisons l’agroécologie comme une pratique politique qui a pour vision un monde fondé sur des principes de justice et d’équité.
Ces derniers temps, nous avons vu une augmentation de la violence faite aux femmes. Nos luttes et résistances sont criminalisées dans un contexte de conservatisme croissant, de démantèlement des politiques publiques et de violation des droits des femmes pour lesquels nous nous sommes longtemps battues. La récente prise du pouvoir par les gouvernements de droite et les forces hétéro-patriarcales a imposé un environnement où les femmes sont assassinées en toute impunité, sont violées et subissent quotidiennement des violences de différentes formes, visant à confiner et renvoyer les femmes dans la sphère privée, à la maison, aux soins et à nous dire que notre espace n’est pas la sphère politique ou la vie sociale et publique.
Ce 8 mars, il est donc nécessaire pour nous, femmes paysannes du monde, de descendre dans la rue, de nous mobiliser, d’agir pour défendre nos droits, nos terres, nos semences, notre nourriture saine. Levons nos voix pour dire Stop à la Violence faite aux femmes, chaque organisation ayant les drapeaux de lutte, les objectifs en accord avec les contextes locaux. Nous sommes engagées à construire des alliances pour les luttes des paysannes contre le capital et la violence hétéro-patriarcale.
Par conséquent, nous appuyons et adhérons également à la grève internationale des femmes ce 8 mars.
Stop à la violence faite aux femmes !
Globalisons la lutte, Globalisons l’espoir
Pour passer à l’action