Montréal, le 29 juillet 2020 – Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) réagit aux déclarations de Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, et à la chorale rassemblée des organisations patronales et autres porte-voix conservateurs lui faisant écho, voulant que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) soit un frein à la relance.
« Mettre sur le dos des travailleurs et des travailleuses la situation économique actuelle, c’est franchement injuste », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. « A-t-on oublié qui sont les véritables décideurs économiques ? Et que dire de ce florilège de désinformation, de mensonges et de préjugés concernant la PCU ? Je croyais qu’en 2020, on était rendu ailleurs… Et le coffre à outils des employeurs et du gouvernement du Québec regorge de primes, de subventions salariales et de solutions pour une relance juste et solidaire. »
La PCU est un soutien nécessaire pour les travailleurs et travailleuses dans le contexte de la pandémie et de ses répercussions économiques sévères, et une injection considérable d’argent dans l’économie canadienne. « N’oublions pas que les chiffres du chômage atteignent des sommets jamais atteints depuis la crise des années 1930 : plus d’un travailleur sur trois veut du travail, mais n’en trouve pas », a continué le porte-parole.
« Souhaitons-nous vivre l’insécurité alimentaire et économique généralisée ? Et que dire des conditions sanitaires. Le tout-à-l’économie de certains états américains, qui sont actuellement dans une situation encore pire qu’en mars, devraient nous servir
d’avertissements », a conclu Pierre Céré.
Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus
Source :
Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC)
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