Les orientations politiques des années 2000 ont amené des changements majeurs qui ont déstabilisé le milieu : changements de lois, révisions d’ententes et de cadres administratifs, dont le Cadre de référence en matière d’action communautaire, apparition de partenariats sociaux public-philanthropiques et multiplication des financements par projets. Les organismes font de plus en plus l’objet de sollicitations ou demandes de partenariats (Fondation Chagnon, ententes de services, approche territoriale intégrée, etc.). Ils veulent réfléchir aux meilleures façons d’établir des partenariats bénéfiques pour les gens et qui permettent de réaliser la mission de leur organisme.
Plusieurs représentant-es d’organismes communautaires considèrent que l’action communautaire autonome est remise en question par certains de ces partenariats. Qu’en est-il vraiment ? Comment préserver les principes de l’action communautaire autonome : démocratie et vie associative, transformation sociale, liberté de déterminer mission et approches ? Que faire face aux enjeux sociaux larges : compressions budgétaires et désengagement de l’État, tarification des services publics, augmentation de la pauvreté, etc. Les organismes se questionnent sur le rôle qu’ils peuvent et doivent prendre dans ce contexte social particulier.
Le mouvement communautaire, ce mouvement social essentiel au mieux-être de millions de Québécois-es, mais aussi à l’innovation et au développement social, doit se donner des moyens collectifs, des visées communes pour se développer. Et c’est un des objectifs de la démarche : renforcer l’unité et l’identité de ce grand mouvement.
Pour davantage de renseignements : http://www.ctroc.org/etatsgeneraux