« L’utilisation de scabs dans une société d’État québécoise est carrément inacceptable. Premièrement, c’est illégal et nous avons entrepris des procédures judiciaires. Mais deuxièmement, et de façon plus importante, quel exemple donne le gouvernement à nos entreprises s’il permet à sa société d’État d’avoir recours à des travailleurs de remplacement ? » a demandé Joël Latour, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la SAQ (SCFP 3535).
La grève aura pour effet de rompre la chaîne d’approvisionnement des entrepôts et la livraison des bouteilles dans les succursales.
« La direction de la SAQ nous force la main. Les salaires de ces travailleurs ne sont plus compétitifs et ces derniers doivent faire trop d’heures supplémentaires en raison de la pénurie de main-d’œuvre. Cette pénurie entraîne des problèmes de santé et de sécurité au travail. La direction de la société d’État refuse de se pencher sur cette question et donc manque de sérieux à la table de négociation » d’ajouter le conseiller syndical du SCFP, Michel Gratton.
Le 16 novembre dernier, ces personnes salariées travaillant dans les entrepôts ainsi que celles responsables de livrer les bouteilles aux points de vente de la SAQ à travers le Québec ont déclenché une grève surprise de 24 heures. Les syndiqué(e)s ont voté à 94 % pour la grève et sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2021.
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