« Au fil des ans, l’entente Ville-MESS a permis d’aider des centaines de milliers citoyen.nes vivant en situation de pauvreté. Ça représente 535 projets. C’est ce qu’on appelle un retour sur investissement spectaculaire ! Les organismes communautaires dont la survie dépendait de cet argent ont retenu leur souffle pendant des semaines avant de connaître le sort de l’entente. Ça en dit long sur l’ordre de priorités du gouvernement Couillard : d’abord les subventions aux grandes entreprises, ensuite l’aide aux plus pauvres. Je salue la détermination du maire Coderre, qui a fait pression sur deux ministres successifs pour garantir la survie des programmes et organismes touchés. »
La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques a fait écho aux préoccupations des groupes communautaires de la région montréalaise. « Le renouvellement de l’entente Ville-MESS est un pas en avant. Par contre, pour répondre aux besoins du secteur communautaire dans la durée, il faut qu’elle devienne permanente. Et qu’en est-il des ententes avec les autres régions ? Le MESS ne peut laisser dans l’incertitude chaque région du Québec ! Ce ministère n’a pas montré beaucoup d’initiative depuis l’entrée en mandat des libéraux, sauf quand il s’agit de mettre la hache dans les programmes !
Si Sam Hamad veut se distinguer de son prédécesseur, il doit abandonner la réforme de l’aide sociale et convaincre le ministre du trésor que d’investir en lutte à la pauvreté, c’est des économies assurée à court, moyen et long terme. »