« La société moderne fait en sorte que les nouvelles technologies et l’Internet facilitent la tâche aux employeurs malveillants qui peuvent ainsi contourner la loi lors d’un conflit de travail et poursuivre leurs productions. Même dans des industries manufacturières, il est devenu possible d’opérer des machines ou des sites à distance, ce qui viole l’esprit de la loi », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Les dispositions anti-briseurs de grève ont fait en sorte d’équilibrer le rapport de force entre employeur et travailleurs et travailleuses. Mais nous devons constater que ce fragile équilibre est menacé par les nouvelles technologies. Il est maintenant possible de franchir une ligne de piquetage de façon virtuelle, ce qui est tout aussi honteux et méprisable que de le faire de façon physique. Le Code du travail doit être modifié afin d’y inclure tout lieu où les salariés exécutent leurs fonctions normales et habituelles de travail », conclut le secrétaire général Serge Cadieux.
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