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Environnement

Des militant-e-s réclament la démission du ministre de l’environnement Benoit Charette

Québec, 9 décembre 2019 - Des militant-e-s de groupes communautaires et des groupes écologistes se sont rendu-e-s au ministère de l’environnement pour demander la démission du ministre Charette. Échaudées par les déclarations du ministre, les manifestant-e-s demandent au Premier ministre de renvoyer Benoit Charette qu’ils et elles accusent de faire de l’écoblanchiment et ne rien saisir à l’urgence climatique.

Plus le temps d’attendre le plan de Charette

Le 26 novembre dernier, l’ONU lançait une mise en garde à savoir que si le monde remet encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée. Pour Sandrine Louchart des AmiEs de la Terre de Québec « le manque de volonté du ministre est absolument révoltant. Les réels problèmes sont l’incohérence entre le discours officiel du gouvernement qui déclare l’urgence climatique, et le refus de considérer l’accélération du changement climatique. »

« Près d’un an après la nomination du ministre Charette, on est toujours en attente d’un plan de lutte et d’adaptation aux changements climatiques pour le Québec. Avec les déclarations ambiguës du ministre, qui a tour à tour qualifié le 3e lien et GNL Québec de projet de développement durable, on craint que le plan du ministre Charette n’ait de vert que le nom » poursuit-elle.

« Qu’est-ce que le ministre Charette ne saisit pas à l’urgence et à la gravité de la situation. Ce n’est pas un ministre de l’environnement, il est en mission téléguidée pour faire passer les projets de développements économiques de la CAQ, » a renchérit, Vania Wright-Larin, porte-parole du RÉPAC 03-12. »

Justice climatique, justice sociale

L’attitude désinvolte du ministre n’a rien pour rassurer les populations marginalisées au niveau social, économique, culturel, politique et institutionnel qui sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques. « Quand le ministre abolit le Conseil de gestion du Fonds vert et en profite pour élargir son mandat à des projets d’adaptation aux changements climatiques, c’est un aveu à peine voilé qu’il a baissé les bras face à la crise climatique. A-t-il seulement conscience des conséquences qui vont s’abattre sur la population : vague de chaleur extrême, propagation de maladie, insécurité alimentaire, etc., » a questionné le porte-parole.

Accentuer la pression

Le RÉPAC 03-12 invite la population à multiplier les pressions sur leur député-e pour forcer le gouvernement à passer de la parole aux actes en prenant dès maintenant les mesures nécessaires pour atteindre et dépasser nos objectifs de réductions de gaz à effet de serre.

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