« Les gains que nous sommes allés chercher sont substantiels et inspirants pour le reste du secteur. C’est un exemple de ce qu’il est possible d’atteindre grâce à notre solidarité et à notre détermination. C’est le poids de nos 8 500 membres qui a permis ce tour de force », affirme Dominic Presseault, président du STTLSSS-CSN.
La convention collective apporte des changements majeurs pour les conditions de travail de ces employé-es syndiqués. Prenons l’exemple des salaires : une ou un préposé-e aux bénéficiaires verra le sien passer de 14,35 $ à 25,63 $ l’heure.
« L’un des gains majeurs est sans contredit le fait que l’ensemble des syndiqué-es, tous titres d’emploi confondus, obtiennent les salaires du secteur public, une première dans le secteur privé ! Cette entente pave la voie à d’autres situations similaires dans les autres CHSLD conventionnés », de renchérir Dominic Presseault.
Pour Réjean Leclerc, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), « cet exemple démontre que dans les CHSLD, les conditions sont plus attirantes au public qu’au privé. C’est une première étape de franchie, mais dans le contexte de pénurie de personnel, il faut que le gouvernement tienne sa promesse de conventionner les CHSLD privés. D’ailleurs, la FSSS-CSN est toujours favorable à l’idée de les nationaliser, comme le premier ministre l’a maintes fois évoqué durant la pandémie. »
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