Comme le rappelle depuis plusieurs mois la communauté de Lac Simon, la diminution de la population de la harde de caribous forestiers de Val-d’Or a aussi pour effet de limiter l’exercice des droits autochtones ancestraux. « Les communautés autochtones du secteur ont fait leur part depuis une vingtaine d’années en cessant volontairement la chasse, une pratique ancestrale, afin de préserver la harde de caribous forestiers de Val-d’Or. Lac Simon, à l’image de tous les acteurs impliqués dans ce nouveau partenariat, est ainsi fier de pouvoir jouer un rôle central dans le développement et la mise en œuvre de mesures qui permettront de rétablir la harde de caribous de Val-d’Or », a affirmé la cheffe de la Première Nation de Lac Simon, Adrienne Jérôme.
« Le caribou forestier est une espèce importante, voire emblématique, pour les peuples autochtones et pour tous les Canadiens. La harde de caribous forestiers de Val-d’Or est toujours menacée d’extinction, mais nous allons maintenant avoir les moyens de poser des actions concrètes pour la conservation et de protection de son habitat », a mentionné Geneviève Tremblay, biologiste pour le Conseil de la Nation Anishnabe du Lac Simon.
Les mesures seront mises en place par les Premières Nations avec l’appui d’Environnement et Changement Climatique Canada et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Elles comprennent notamment différents projets de recherches destinés à évaluer la pertinence et l’efficacité des stratégies de rétablissement, l’identification des secteurs d’habitat prioritaires à restaurer, la fermeture et le reboisement de chemins forestiers, la mise en œuvre d’un programme de contrôle des prédateurs et des initiatives de sensibilisation.
« Ces mesures sont un premier pas vers le rétablissement du caribou boréal et la restauration de son habitat. Les communautés Anishinabe de Lac Simon, de Kitcisakik et de Long Point sont déterminées à protéger le caribou boréal. Toutefois, nous croyons que la protection de cette espèce emblématique requière l’implication de tous et c’est pourquoi nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour y arriver. » a conclu Mme Adrienne Jérôme, cheffe de la Première Nation de Lac Simon.
En terminant, le Conseil de la Nation Anishnabe de Lac Simon tient à rappeler sa mission : Offrir à la communauté les services nécessaires à son bien-être socio-économique, dans un environnement sain et sécuritaire en plus de préserver et défendre l’identité Anishnabe, les droits ancestraux et territoriaux pour un développement durable dans une approche d’égalité et de respect.
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