Le nombre de ménages locataires toujours sans bail et en recherche de logement au lendemain du 1er juillet est le plus élevé depuis 2003. Selon les données recueillies par le FRAPRU en fin de journée, ils sont plus de 350, dont 182 à Montréal, 5 à Longueuil, 34 à Laval, 12 à Châteauguay, 42 à Sherbrooke, 34 à Québec, 17 à Drummondville, 13 sur le territoire de Lanaudière Sud (Terrebonne, L’Assomption, Repentigny et Mascouche). Ce chiffre est encore plus important, si on y ajoute les données supplémentaires recueillies par les organismes communautaires, notamment dans les territoires où l’aide publique est morcelée, voire inexistante.
Le FRAPRU demeure très inquiet pour l’avenir si le gouvernement québécois ne met pas en place les mesures adéquates pour mieux protéger les ménages locataires et ne finance pas rapidement le logement social à la hauteur des besoins. Selon le regroupement, l’habitation sociale est une composante indispensable du filet social, particulièrement en période de pandémies et de crises économiques.
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