« Nos demandes favorisent l’attraction et la rétention des professionnelles en soins. Nous sommes convaincues que nos PDG partagent plusieurs de nos constats et qu’ils souhaitent avoir les moyens de faire fonctionner notre établissement. Nous les invitons à faire de nos propositions les leurs et à les porter auprès du ministère de la Santé », explique Sonia Mancier, présidente de la FIQP.
Il est à noter que les professionnels en soins des établissements privés conventionnés sont régis par la convention collective nationale négociée par la FIQ.
Rémunération
Pour être un employeur de choix, la FIQP estime que les employeurs doivent offrir des salaires compétitifs et qui tiennent compte de l’inflation importante des derniers mois. La FIQP joint sa voix à celle de la FIQ et demande, entre autres :
– Une mise à niveau salariale pour compenser l’inflation des derniers mois ;
– Une protection du pouvoir d’achat par un mécanisme annuel d’ajustement du salaire ;
– Une hausse salariale de 4 % au 1er avril 2023, au 1er avril 2024 et au 1er avril 2025 ;
– Des bonifications salariales pour compenser le travail effectué la fin de semaine, lors d’un jour férié et en temps supplémentaire.
Conciliation vie personnelle-travail
Une nette majorité des professionnelles en soins travaillent dans des centres d’activités offrant des services 24/7. Par ailleurs, 90 % sont des femmes, dont plusieurs ont des responsabilités familiales. La FIQP joint sa voix à celle de la FIQ et demande, entre autres :
– L’affichage des horaires au moins deux semaines à l’avance et couvrant une période minimale de trois mois ;
– La possibilité de moduler un poste à temps complet, par exemple quatre jours par semaine ;
– L’accélération de l’accumulation de journées de vacances additionnelles ;
– L’octroi de 10 jours de congés rémunérés aux victimes de violence conjugale ;
– L’ajout d’un jour férié pour la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (30 septembre).
Charge de travail
Les professionnelles en soins vivent une surcharge de travail depuis trop d’années, situation qui a empiré depuis la pandémie de la COVID-19. La FIQP joint sa voix à celle de la FIQ et demande, entre autres :
– Un engagement sur l’adoption d’une loi sur les ratios sécuritaires professionnelles en soins/patient-e-s ;
– L’élimination du recours au personnel des agences privées ;
– L’implantation de mesures pour favoriser le retour des professionnelles en soins dans le réseau public ;
– L’élimination du recours au temps supplémentaire obligatoire.
« Pour nous, le rôle des PDG n’est pas que d’appliquer les directives ministérielles et de n’être qu’une courroie de transmission hiérarchique. Ils doivent aussi porter les demandes de leurs employé-e-s, notamment celles des professionnelles en soins pour permettre à leurs établissements de fonctionner efficacement pour le bien de nos membres et de nos patient-e-s », conclut Sonia Mancier.
Voici la liste des établissements privés conventionnés auxquels la FIQP et ses syndicats affiliés ont fait parvenir ses demandes :
Chsld Bussey
Hôpital Shriner’s pour enfants de Montréal
Centre d’accueil Marcelle Ferron
Chsld Vigi Montérégie
Chsld Vigi Montréal
Chsld Bayview
Centre Le Cardinal
CS Inuulitsivik (Ullivik)
Résidence Riviera Inc.
Résidence Sorel-Tracy Inc.
Manoir St-Patrice Inc.
Résidence Angelica Inc.
Groupe Champlain Inc. (Montérégie)
CHSLD Providence Notre-Dame de Lourdes Inc.
Villa Medica Inc.
Vigi Santé Ltée (Outaouais)
Groupe Roy Santé Inc.
CHSLD Age3 Inc.
Groupe Champlain Inc. (Montréal)
Jardins du Haut Saint-Laurent inc.
Centre d’Accueil Saint-Joseph de Lévis Inc.
Chsld Vigi Santé Ltée (Capitale-Nationale)
Chsld Vigi Notre-Dame de Lourdes
Pavillon Bellevue Inc.
Centre hospitalier St-François Inc.
Groupe Champlain Inc. (C Héb Champlain des Montagnes)
Groupe Champlain Inc. (Chaudière-Appalaches)
Hôpital Ste-Monique Inc.
Centre Champlain de Gatineau
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