Bien que revendiqué depuis l’automne 2020 par la FAE, ce déploiement permettra de réduire les éclosions dans le réseau scolaire et, de ce fait, d’éviter les ruptures de services éducatifs. « On devrait apprendre de la dernière année et ainsi s’assurer de dépister rapidement dans les établissements scolaires, non seulement pour les quartiers ciblés, mais aussi pour l’ensemble de la province. On le sait, le virus ne connait pas les frontières de territoire ou de quartier et la situation épidémiologique évolue rapidement. Les tests sont disponibles et on doit les utiliser à bon escient pour s’assurer d’éviter le basculement en enseignement à distance dû aux éclosions. Les enseignantes et enseignants doivent également avoir accès aux tests rapides, autant pour les non-vaccinés que pour les personnes qui sont doublement vaccinées présentant des symptômes, car leur mise en quarantaine déstabilise le réseau déjà fragile en raison de la pénurie de personnel », soutient Sylvain Mallette, président de la FAE.
La FAE rappelle que l’administration des tests rapides ne doit pas venir surcharger la tâche déjà assez lourde du personnel enseignant. Une formation serait donnée aux personnes volontaires qui acceptent d’administrer ces tests, mais plusieurs questions sur les enjeux juridiques liées à l’administration de ces tests et sa formation restent toujours en suspens.
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