En 2020, cette violence envers les femmes et les jeunes filles, tant autochtones que non autochtones, ne devrait plus être tolérée. Il y a urgence d’agir collectivement pour mettre fin à l’inacceptable. Le cheffe Adrienne Jérôme, co-porte-parole du Conseil des femmes élues de l’APNQL, souligne l’importance de dénoncer ces situations « afin que les femmes puissent se sentir en sécurité, tant à la maison que sur leur lieu de travail, tant dans leur communauté qu’en milieu urbain ou partout en société ».
Cette date marque également le début de la campagne annuelle québécoise 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes. C’est l’occasion de réfléchir collectivement sur la nécessité de soutenir et d’accompagner toutes les personnes victimes de violence. C’est aussi l’opportunité de rappeler aux différents gouvernements leur responsabilité de prendre des engagements concrets, notamment afin qu’il y ait davantage de services qui soient offerts pour venir en aide aux victimes, et d’entreprendre des campagnes de sensibilisation et de prévention.
« Malgré d’importantes avancées, il est important de s’engager à atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes », affirme la grande cheffe Verna Polson, co-porte-parole du Conseil des femmes élue de l’APNQL. La mobilisation de tous est réclamée pour qu’enfin cesse cette violence envers les femmes. Le Conseil des femmes élues rappelle que cette violence envers les femmes autochtones est très documentée dans les rapports de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) et celui de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès (CERP).
Les femmes sont bien souvent le pilier familial dans les communautés et elles assument des responsabilités importantes au sein de leur famille. Les violences qu’elles subissent laissent de grands vides et tout le Québec a pu en être témoin avec le décès tragique de notre sœur Joyce Echaquan. Cette violence n’a pas sa place !
Un message, un commentaire ?