Après que leurs procureurs aient exposé le sérieux des motifs d’en appeler de cette décision de la Cour d’appel, les représentantes et représentants syndicaux du SPGQ, réunis en Conseil syndical le 25 janvier 2019, se sont exprimés à l’unanimité pour que le SPGQ demande l’autorisation à la Cour suprême du Canada de se prononcer sur la question.
De l’avis des procureurs du SPGQ, la décision de la Cour d’appel ne respecte pas les enseignements donnés par la trilogie de la Cour suprême du Canada de 2015. Par l’arrêt Saskatchewan, la trilogie constitutionnalisait enfin le droit de grève. La Cour d’appel aurait dû analyser la question soumise à la lumière de ces enseignements, selon les procureurs du SPGQ.
Le SPGQ conteste donc la décision du TAT qui avait jugé illégale la grève ciblée. Celle-ci devait débuter le 3 juin 2016 au ministère des Relations internationales et de la Francophonie.
Parmi les autres syndicats de la fonction publique, l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec accompagnera le SPGQ dans cette contestation. De son côté, le Syndicat de la fonction publique du Québec doit bientôt décider s’il continue de soutenir le SPGQ dans cette quête de reconnaissance complète de l’exercice du droit de grève.
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