« Nous ne pouvons que déplorer cette décision pour la menace que cela fait planer sur nos emplois dans les usines à papier, en forêt, dans les imprimeries et la distribution. Et c’est sans compter les centaines d’autres qui soutiennent cette chaîne de production », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Le syndicat Unifor s’inquiète de cette décision et de la tendance qu’elle pourrait présager. En effet, Maxi étant la propriété de Loblaws, « on pourrait craindre que l’expérience ne se propage ailleurs dans d’autres chaînes ». Depuis quelques mois déjà, Unifor s’est affiché en soutien au Publisac, non seulement afin de protéger les emplois directement liés à la production du papier pour les circulaires, mais aussi pour tous les autres emplois et avantages que ce produit procure.
Dans un premier temps, le Publisac permet à l’ensemble de la population d’obtenir les circulaires des magasins, et ce, que l’on ait accès ou non à une tablette numérique, un ordinateur ou un téléphone intelligent. « Disons-le franchement, ce n’est pas tout le monde qui possède les outils technologiques pour consulter les rabais en ligne. Au surplus, le Publisac sert de véhicule de transmission pour les nombreux hebdos locaux qui autrement devrait fermer boutique faute d’un réseau de distribution abordable », a expliqué le dirigeant syndical.
Unifor représente notamment les travailleuses et travailleurs des usines de Dolbeau et de Gatineau (Produits forestiers Résolu) qui pourraient être durement affectés par une nouvelle baisse de la demande en papier. « Nous sommes déjà dans un contexte très difficile dans ce créneau alors évidemment cette décision nous inquiète », a conclu M. Gagné. Le syndicat s’apprête d’ailleurs à envoyer une correspondance aux dirigeants de Maxi et Loblaws afin de leur demander de reconsidérer leur décision.
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