À inscrire à votre agenda militant
« La seconde édition de [session de formation militante et syndicale de Lutte Commune] s’adresse à tout.e militant.e qui a à coeur les principes de démocratie et de combativité. Cette fin de semaine de formation vise le partage de connaissance, la mise en débat et la création de liens de solidarité entre néophytes du mouvement syndical et militant.e de longue date, entres élus et membres, entre personnes de différentes affiliations syndicales.
Il serait également important d’inscrire à votre agenda, la formation-débat organisée par le Réseau écosocialiste. Cette formation-débat portera sur l’indépendanceet se tiendra , le 24 février 2018 à l’UQAM. L’événement prendra la forme d’un court panel, suivi d’une discussion collective. Le panel comprendra des intervenant-e-s qui défendent l’indépendance (André Frappier et Sibel Ataogul) et d’autres qui s’y opposent en tant que priorité stratégique (Céline Hequet et Alain Savard). La période de discussion collective permettra d’élaborer ensemble à partir de ce point de départ. Partagez l’événement Facebook.
Les différentes dimensions du racisme et de la lutte antiraciste
La co-vice-présidente de la Fédération des femmes du Québec, Marlihan Lopez, a annoncé le lancement d’une pétition pour une consultation publique sur le racisme et la discrimination systémique à Montréal. Elle a souligné que la « lutte antiraciste doit tenir compte de ces mêmes intersections. Quand il s’agit de profilage racial et brutalité policière, nous devons tenir compte de comment le colonialisme, le racisme anti-noir et le capacitisme peuvent rendre certains groupes davantage vulnérables à ces types de violence. Quand on parle d’islamophobie faut également parler d’islamophobie genrée et de comment les femmes sont davantage les cibles de crimes haineux. Quand on parle de violence sexuelle il faudrait aborder comment les femmes trans migrantes font face à des taux démesurés de victimisation et à des barrières à l’accès à des services de soutien dédiés aux survivantes de violence. »
En ce 14 février, pour une neuvième année, des Montréalais.es se rassemblent pour commémorer les vies des femmes disparues et assassinées. Cette édition marque la neuvième année à laquelle un tel événement prend place à Montréal. Les organisateurs-trices espèrent que l’événement pourra servir d’espace de guérison et inspirer les participant.es pour défaire les maux causés par le colonialisme.
Le racisme anti-autochtone révèle encore une fois son caractère systémique. Le verdict de non-culpabilité d’un fermier, Gerald Stanley, accusé d’avoir tué un jeune Cri de Saskatchewan, Colten Boushie, choque, dérange et divise. Cet acquittement par un jury entièrement blancpose la question de la nécessité d’assurer une présence autochtone parmi les jurés. Plusieurs manifestations sont maintenant organisées dans différentes grandes villes du Canada. Le premier ministre Trudeau et la ministre de la Justice se sont dits préoccupés et ont posé la nécessité de réformer la loi pour répondre à de telles situations. C’est à suivre !
Le ministre Barrette est responsable de la situation du système de santé
Le bilan de la situation du réseau public de santé en 2017 de Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition solidarité santé était percutant : « Recul de l’accès, diminution et réduction des services, réseau fragilisé et affaibli, épuisement du personnel, démotivation, c’est en ces termes que la Coalition solidarité santé résume son bilan de l’année 2017 en Santé et Services sociaux (SSS). »
La révolte des infirmières devant leur surcharge de travail et le manque de service résultant de la gestion catastrophique du système de santé ont reçu un très large appui au sein de la population. Le ministre Barrette a dû se montrer accommodant. Mais, on ne sait pas encore s’il passera de la parole aux actes. Ce que dénoncent ouvertement les infirmières n’est qu’un des problèmes vécus par les différentes composantes du réseau public une situation qui découle des réformes du ministre Barrette.
Nous apprenons maintenant que les 10 000 médecins spécialistes du Québec recevront d’ici le 31 mars une bonification de leur rémunération de l’ordre de près d’un demi-milliard de dollars. Le gouvernement défend son entente malgré la vague de réprobation qui monte dans la population. L’indignation découle de l’évident copinage qui s’affirme ainsi et qui montre que ce gouvernement à toujours de l’argent quand, il s’agit d’en faire profiter ces petits zamis. Québec solidaire, pour sa part, affirme vouloir déchirer cette entente et revoir complètement la rémunération des médecins.
Les Jeux olympiques, propagande nationaliste et occasions d’affaires
Pour apporter notre contribution à la déconstruction de la propagande massive et assommante sur les Jeux olympiques qui occupent ces jours-ci une espace télévisuelle considérable, nous publions deux articles sur ces jeux. Pierre Gottiniaux dénonce l’occasion de dépenses faramineuses que constituent les Jeux olympiques, qui sont des occasions d’affaires pour des promoteurs divers, mais d’endettement durable pour les comptes publics. Les Jeux olympiques sont un bel exemple de la privatisation des gains et de la socialisation des pertes. Pour sa part Michel Gourd nous montre que les Jeux olympiques modernes sont un puissant outil de propagande que les États peuvent utiliser.
Se préparer pour une réelle contre-offensive
Nous sommes bel et bien dans une période de résistance à l’offensive néolibérale. Il n’en reste pas moins qu’il est intéressant d’étudier les perspectives d’une réelle contre-offensive. C’est ainsi que l’article du CADTM intitulé Pourquoi la socialisation du secteur bancaire est-elle préférable au système bancaire privé actuel ? nous permet d’amorcer l’étude de cette perspective qui deviendra incontournable si nous voulons réellement en finir avec la domination de l’oligarchie financière.
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