« Malgré l’annonce récente de l’administration Plante », a déclaré Romina Hernandez-Gomez, membre de Solidarité sans frontières, « nous savons que c’est nous, les migrant-e-s, les ami-e-s, les voisin-e-s, les collègues, qui avons réellement travaillé à transformer cette ville en une communauté basée sur la solidarité, où chacun-e peut vivre sans crainte d’être d’abord exploité-e, puis détenu-e et déporté-e. Les mesures annoncées par la Ville, bien qu’elles constituent une victoire partielle, risquent de placer les migrant-e-s encore plus à risque d’identification et de répression. Montréal refuse toujours de contrôler les actions du SPVM, qui entretient une collaboration plus étroite avec les autorités frontalières que tout autre service de police au Canada. »
Mohamed Barry, des Guinéens unis pour le statut, a ajouté : « Nous exigeons la fin des déportations, des détentions et de la double peine pour les migrant-e-s, ainsi qu’un programme de régularisation complet, ouvert et continu (Un statut pour tous et toutes !). »
La marche a été appelée dans le cadre de la résistance continue à la violence frontalière contre des communautés migrantes ici à Montréal, renforçant les liens dans l’effort pour construire une Cité sans frontières pour tous et toutes.
« Nous marchons, comme chaque année, pour célébrer notre résistance et notre lutte pour la dignité », a ajouté Kader Belaouni du Centre des travailleurs immigrants. « Ensemble, nous ferons de Montréal une Cité sans frontières et gagnerons un statut pour tous et toutes ! »
Solidarité sans frontières
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