La pétition, signée par plus de 1347 pétitionnaires, demandait notamment de créer un registre obligatoire des loyers, de mieux contrôler les hausses de loyer et de renverser le fardeau de la preuve dans les cas de rénovictions.
« Ces mesures, c’est de l’aide directe aux locataires que le gouvernement refuse obstinément de leur accorder. Les familles québécoises vont subir la pire hausse du coût de la vie en 30 ans et la CAQ continue de refuser d’agir pour l’accès au logement, qui représente pourtant la plus grosse dépense des ménages. C’est bien beau de nier la crise du logement, mais là, ça devient franchement insultant. Le modèle québécois du Tribunal administratif du logement est complètement dépassé et ça prend un coup de barre pour s’assurer de protéger les droits des locataires. Tant que le gouvernement ne reconnaîtra pas la crise du logement, ces droits ne seront pas préservés », martèle M. Fontecilla.
Les demandes exprimées par les milliers de pétitionnaires sont appuyées par plusieurs groupes, dont la communauté métropolitaine de Montréal. La création d’un registre des loyers, une mesure que réclame Québec solidaire depuis plusieurs années pour freiner la hausse effrénée des loyers, figure également parmi les promesses des deux principaux candidats à la mairie de Montréal, Valérie Plante et Denis Coderre.
Un message, un commentaire ?