« Dès 2004, le ministère de l’Environnement a permis à la Fonderie Horne d’émettre plusieurs dizaines de fois la limite québécoise de concentration d’arsenic dans l’air contre l’avis de ses propres experts. En 2013, le ministère a encore reculé alors qu’il était prêt à exiger le respect des normes. Ça fait 15 ans que les gens de Rouyn-Noranda patientent. Aujourd’hui, les faits nous disent qu’il y a urgence, alors oui, on va tirer sur le piton d’alarme jusqu’à ce que ça débloque. Je fais mon travail. Et vous, M. Dufour ? » a lancé Mme Lessard-Therrien.
La députée solidaire demande au ministre de l’Environnement, Benoît Charette, de sortir de son mutisme et de revoir dans les plus brefs délais l’autorisation d’attestation de la Fonderie Horne, qui lui permet d’émettre jusqu’à 67 fois plus d’arsenic que la limite fixée par le ministère.
« M. Charette est trop occupé pour répondre aux entrevues des journalistes de l’Abitibi-Témiscamingue ? Si l’empoisonnement de nos enfants à l’arsenic n’est pas assez important pour lui, on se demande bien ce qui l’occupe ! » s’est insurgée la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue. « M. Dufour ne tient peut-être pas le ministre au courant, je vais prendre le relais et lui rappeler que les gens d’ici attendent des réponses et un plan d’action. Il va vite apprendre que quand la santé de tes enfants est en jeu, t’as le piton d’alarme collé jusqu’aux prochaines élections. »
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