*Montréal, le 9 novembre 2021 — *Aujourd’hui débute la campagne des six
(6) centres d’éducation populaire de la ville de Montréal (InterCEP)
nommée : *« Ça coûte pas cher et ça change le monde ! », *et ce, afin
d’assurer à ceux-ci leur survie.
Celle-ci s’échelonnera jusqu’au mois de juin 2022, date à laquelle les
Centres devront fermer leurs portes, faute de financement adéquat de la
part du ministre de l’Éducation, monsieur Jean-François Roberge*. « Sans
financement supplémentaire nous devrons utiliser la subvention que nous
recevons pour notre mission afin de couvrir le loyer, et donc, couper dans
les services. Le ministre Roberge a l’avenir des Centres entre ses mains.
Lui seul peut intervenir et sauver les CEP ! »*, souligne Nicolas
Delisle-L’Heureux, co-porte-parole d’InterCEP. « *Ça fait plusieurs années
que j’interpelle le ministre Roberge par toutes sortes de moyens, que ce
soit des rencontres, des lettres ou des vidéos. Les centres d’éducation
populaire ont autre chose à faire que de se battre continuellement pour
leur financement. Dans ma circonscription, le Pavillon d’éducation
populaire est toujours en attente de sérieux travaux d’entretien par le
Centre de services scolaires. Les centres d’éducation populaire offrent
plusieurs services essentiels et font des miracles avec très peu de
ressources. Qu’est-ce que le ministre attend pour régler la situation ?* »
ajoute Alexandre Leduc, député solidaire d’Hochelaga-Maisonneuve
*Dernière offensive *
Afin d’empêcher leur fermeture, InterCEP a besoin de l’appui des
citoyens.nes pour mener à bien cette ultime campagne. Pour la première
phase de cette campagne, le site Internet éducationpopulaire.ca
<https://educationpopulaire.ca/>
a été créé. InterCEP y recueillera le
plus de signatures possibles afin de démontrer à quel point les Centres
sont ancrés au sein des communautés dans lesquelles ils œuvrent et faire
enfin reconnaître, au ministre Roberge, la nature essentielle de leur
mission.
Sauver les CEP c’est aider à enrayer l’exclusion sociale !
*Mobilisation au sein des CEP *
*« Présents depuis plus de 50 ans, nous refusons d’attendre, les bras
croisés, que le ministre reprenne nos locaux ! », *ajoute Diane Dupuis,
co-porte-parole d’InterCEP. C’est pourquoi dès 11h30, aujourd’hui même,
auront lieu, et ce, dans chacun des centres, des actions afin d’alerter le
public sur la menace qui pèse sur eux. La population est invitée à leur
rendre visite et ainsi devenir partie prenante de cette campagne.
*Qui sommes-nous ? *
InterCEP <https://www.facebook.com/InterCEPmtl>
est le regroupement des six
(6) centres d’éducation populaire de la ville de Montréal, c’est-à- dire
: le Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles (
<https://carrefourpop.org/qui-sommes...>
1968) ; le Comité
<https://cedamtl.org/>
d’éducation aux adultes de la Petite-Bourgogne et
de Saint-Henri (CEDA, 1971) ; le Comité social Centre-Sud
<https://comitesocialcentresud.wordp...>
(CSCS, 1971) ; le Pavillon
d’éducation communautaire Hochelaga-Maisonneuve
<https://www.pechm.org/>
(PEC,1972) ;
les Ateliers d’éducation populaire du Plateau
<https://aepp.ca/qui-sommes-nous/mis...>
(AEPP,1973) ; le Centre
éducatif communautaire René-Goupil
<https://www.facebook.com/Centre-%C3...>
(CECRG,1977).
*« Les CEP sont des lieux de rencontres, de dialogue et d’implication
sociale essentiels dans les quartiers qu’ils desservent. Les abandonner à
leur sort, c’est s’en prendre directement au tissu social qu’ils créent et
maintiennent depuis plus de cinquante ans. »*, InterCEP.
*Soutenir l’éducation populaire de Montréal * :
https://educationpopulaire.ca/
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