Ce n’est certainement pas en coupant 129$ par mois aux personnes ayant des contraintes temporaires que le gouvernement les aidera à se trouver un emploi plus rapidement. Par contraintes temporaires, on parle, par exemple, des personnes qui ont de la difficulté à se trouver un emploi en raison de leur âge ou des personnes vivant une situation familiale particulière. La négation de ces contraintes, loin de représenter une solution vers l’emploi, représente plutôt, pour le MÉPACQ, un abandon du soutien gouvernemental envers ces personnes. Pour récupérer les quelques millions de dollar que la ministre compte aller chercher avec ces coupures, nous lui suggérons d’avoir recours à des mesures fiscales progressives mettant à contribution les mieux nantis et les grandes entreprises au lieu d’aller piger dans les poches des plus pauvres !
Pour le MÉPACQ, la société québécoise a le devoir de combler les besoins de base de l’ensemble de la population et de lui garantir le respect de ses droits fondamentaux, c’est-à-dire, le droit de se loger, de se nourrir, de se vêtir, de se transporter, d’être éduquée et d’obtenir des soins de santé. En ce sens, une société doit garantir à sa population un revenu décent et mettre en place toutes les politiques nécessaires afin de réduire les inégalités sociales et économiques.
Fondé en 1981, le MÉPACQ regroupe 11 Tables régionales en éducation populaire autonome qui rassemblent plus de 300 groupes communautaires répartis partout à travers le Québec. Par le moyen de l’éducation populaire, nous travaillons ensemble à la transformation sociale de manière à faire émerger la solidarité et la justice sociale dans notre société.