À ce chapitre, le SEPÎ tient à rappeler qu’il n’a aucune juridiction sur le volet judiciaire de cette affaire.
Pour Serafino Fabrizi, président du SEPÎ, « il est clair que le conseil d’administration ne pouvait cautionner un tel geste de désobéissance civile de la part de Chantal Poulin et de Yann Robitaille. Dans le cas de Mme Poulin, sa démission du conseil d’administration à titre de troisième vice-présidente ne doit pas être considérée comme un jugement sur l’objectif recherché ni sur l’importance de la cause environnementale. Le mouvement syndical est depuis longtemps à l’avant-garde de la lutte contre les changements climatiques. Mais Mme Poulin n’avait aucun mandat du syndicat en lien avec l’événement du 8 octobre. »
Prochaine étape
Aujourd’hui, Mme Poulin et M. Robitaille demeurent membres du SEPÎ et le syndicat assumera pleinement sa responsabilité de les défendre, comme il le fait pour tous ses membres qui font face à des sanctions administratives et/ou disciplinaires.
À partir de maintenant, dans l’intérêt de ses deux membres visés, et pour ne pas nuire aux enquêtes en cours, le conseil d’administration du SEPÎ n’émettra aucun autre commentaire sur cette affaire et concentrera ses énergies à la préparation du volet administratif de leur défense, en plus des dossiers majeurs comme les prochaines négociations en vue du renouvellement des conventions collectives dans le secteur public.
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