Le président de la FPEP-CSQ, Stéphane Lapointe, désapprouve totalement la stratégie de la Direction de la santé publique de Montréal de limiter aux parents du secteur la vaccination et d’exclure le personnel des écoles du secteur.
« Au moment où il y a une dangereuse éclosion du variant britannique dans ce secteur, qui se transmet notamment dans les écoles, la Santé publique lance un projet pilote de vaccination des parents et refuse de protéger le personnel qui est directement à risque. C’est très inquiétant et cette stratégie ne rassure absolument personne au sein des travailleuses et travailleurs », dénonce Stéphane Lapointe.
Une stratégie à revoir pour la Santé publique
Le leader syndical presse la directrice régionale de santé publique de Montréal, la Dre Mylène Drouin, de revoir sans plus tarder sa stratégie et d’ordonner la vaccination du personnel de l’éducation en contact avec les élèves.
« Les membres du personnel en contact avec les élèves prennent un risque énorme pour leur propre santé et celle de leurs proches en travaillant dans un milieu où il y a une telle éclosion. C’est inacceptable et la Santé publique a le devoir et la responsabilité morale de tout faire pour les protéger, comme elle le fait pour les parents », plaide le président de la FPEP-CSQ.
Danger réel d’étendre le gros feu
Stéphane Lapointe questionne d’autant plus la décision de la Santé publique que la plupart des membres du personnel de ces écoles ne demeurent pas dans le secteur. « À la fin de leur journée de travail, tous rentrent à la maison dans d’autres quartiers ou même à l’extérieur de Montréal. Si ces personnes non vaccinées sont porteuses du virus, elles vont donc le transmettre partout dans la ville et étendre ainsi la contamination. La Santé publique dit vouloir vacciner les parents pour limiter le "gros feu actuel", mais ne vaccinant pas le personnel, elle prend le risque d’étendre l’incendie dans toute la ville. C’est incompréhensible », stipule le président de la FPEP-CSQ.
Mise en garde pour la Santé publique
Ce dernier termine en prévenant la Santé publique qu’à défaut d’étendre la vaccination au personnel des écoles, elle sera tenue responsable advenant une transmission du virus chez ces travailleuses et travailleurs.
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