« Des mesures de prévention doivent être mises en place dès maintenant pour éviter les effets néfastes sur la santé liés au cannabis. Nos membres sont déjà en surcharge de travail et de grandes inquiétudes ont été soulevées du côté des équipes œuvrant en santé mentale ou auprès des populations vulnérables », a déclaré Claude Boucher, 3e vice-présidente de la FIQ.
La FIQ a identifié trois risques que le gouvernement doit immédiatement minimiser :
– La légalisation du cannabis ne doit pas être perçue comme une banalisation de sa consommation : les objectifs de cette démarche doivent être clairs pour tous.
– Un réinvestissement important en santé publique avant l’entrée en vigueur de la loi est essentiel pour permettre la réduction des méfaits.
– La mise en marché des produits du cannabis ne doit pas être confiée à des intérêts privés.
« Pour le moment, nous tenons à signaler ces importants risques de dérapage au gouvernement ; nous aborderons les enjeux propres à la pratique des professionnelles en soins lorsque des propositions concrètes et une loi-cadre seront sur la table », a conclu madame Boucher. L’avis de la FIQ est disponible à fiqsante.qc.ca.
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