Selon le projet de règlement déposé par le gouvernement caquiste hier, la liste de produits que la SQDC pourra offrir à ses clients est plus restreinte que ce que permet la réglementation fédérale.
« Pourtant, le personnel de la SQDC est formé pour faire de la prévention auprès des consommateurs qui seraient intéressés par ce type de produits. On va ouvrir toute grande la porte au crime organisé qui va vendre ces produits sans contrainte, sans que l’on puisse prévenir les consommateurs des précautions à prendre et sans connaître leur contenu réel. Si ce n’est pas sur le marché noir, ils pourront tout simplement s’en procurer des autres provinces », a dénoncé le directeur québécois du SCFP, Marc Ranger.
« Avec ce projet de règlement, le gouvernement se met la tête dans le sable alors que la SQDC est la mieux placée pour protéger les consommateurs », de rajouter M. Ranger.
Le SCFP croit cependant que la prudence est requise dans la mise en marché de ce type de produits. De ce fait, il existe une multitude de façons de protéger les plus jeunes des risques associés aux produits dérivés contenant du cannabis, entre autres des emballages difficiles à ouvrir ou encore des couleurs peu attrayantes sur les emballages.
La vente de cannabis est légale depuis neuf mois au Canada. Mais les produits dérivés, comme les friandises et les boissons, sont toujours illégaux jusqu’en octobre. Ceux-ci devraient faire leur apparition sur le marché canadien autour de la mi-décembre.
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