« L’intimidation et les menaces du président causent un stress énorme à des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses au Québec, et à travers le Canada. Les syndicats, le patronat, les gouvernements, nous devons tous mettre les querelles partisanes de côté et travailler ensemble sur la préparation d’une réponse forte, directe et unie. J’ai eu plusieurs rencontres au cours des dernières semaines avec de nombreux joueurs importants, tant au niveau fédéral que provincial, et ce qui ressort de ces discussions est positif. Mais il ne faut pas se leurrer : cette collaboration doit continuer parce que personne ne sait ce qui peut arriver », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
Pour la FTQ, nous traversons une période imprévisible et troublante : moins de deux semaines après son assermentation, le président américain a déjà ébranlé plusieurs certitudes. Ce qui était auparavant tenu pour acquis ne peut visiblement plus l’être, et une sérieuse réflexion à propos de notre futur s’impose.
« C’est une situation de crise particulière et historique. Peu de gens auraient pensé avoir à gérer une guerre commerciale avec nos voisins du Sud, mais c’est malheureusement ce qui est en train d’arriver. Peut-être devrions-nous commencer à nous questionner au sujet de notre modèle économique et de nos intérêts collectifs. Nous avons tous les outils pour bâtir une économie plus résiliente, plus solide, moins vulnérable aux sautes d’humeur et aux décisions arbitraires d’un seul partenaire. Le dialogue déjà entamé pourrait nous servir de base pour poursuivre cette importante réflexion et nous préparer pour l’avenir », conclut Magali Picard.
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