« Quel altruisme ! Je suis fier de nos sections locales qui viennent en aide à des confrères et consœurs vivant des situations très difficiles. Dans les deux cas, des vies ont été dévastées. Cet argent s’ajoute à leurs prestations de grève et sera, on l’espère, reçu comme un baume », de dire Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Les personnes présentes dans la salle ont procédé à une collecte de fonds totalisant 137 255 $. Les deux dirigeant(e)s pancanadien(ne)s du SCFP, Mark Hancock, président, et Candace Rennick, secrétaire-trésorière, étaient dans la salle et ont promis de doubler le montant, d’où les 274 510 $.
« Il n’y a pas de meilleure manière de dépenser de l’argent que d’appuyer les personnes qui se tiennent debout pour leurs droits », d’ajouter les deux élus nationaux.
Depuis maintenant huit mois, ce sont 81 familles de débardeurs de Québec dont les vies ont été chamboulées et qui voient quotidiennement des briseurs de grève effectuer leur travail. Cependant, les lock-outés peuvent compter sur la solidarité et le soutien financier des autres syndicats du SCFP.
De leur côté, les membres du SCFP à la SQDC sont en grève depuis maintenant un an. Ces personnes salariées gagnent, à l’embauche, seulement 17 $ l’heure. Ils et elles réclament des conditions de travail dignes d’une société d’État.
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