Après avoir rappelé combien l’intégrité de la présidence de la FTQ avait, à tort et à travers, été entachée au cours d’une tempête médiatique persistante, Michel Arsenault a dit avoir pesé le pour et le contre, puis décidé de se retirer au nom des intérêts supérieurs de la FTQ.
« La force de la FTQ et celle du Fonds de solidarité, a-t-il dit en substance, dérangent certains magnats de la finance, du monde des affaires et des empires médiatiques. La FTQ, explique-t-il, parce que c’est une centrale syndicale qui défend bec et ongles les droits, les acquis et les valeurs de nos membres, et le Fonds, parce que c’est une institution financière vouée au maintien et à la création d’emplois ainsi qu’à la production réelle de richesse, plutôt qu’à la spéculation et au rendement à tout prix. »
Son discours s’est articulé autour de plusieurs thèmes, dont la nécessité d’assurer la pérennité d’un mouvement syndical menacé un peu partout dans le monde ; le retour aux sources afin que les porte-voix du syndicalisme redoublent en nombre, et le resserrement de l’unité des syndicats affiliés, seule garante d’un avenir prometteur.
« L’ensemble des organisations syndicales doit se prêter main-forte, a-t-il dit. Car dans notre camp, lorsque l’un des nôtres est attaqué, c’est le mouvement d’ensemble qui est visé. »
Après avoir fait le tour des nombreux objectifs qui attendent les syndicats au cours des prochaines années, Michel Arsenault a terminé son discours en multipliant les remerciements auprès des congressistes, du personnel de la FTQ, de la direction, des membres de sa famille, et surtout, auprès des milliers de militants et de militantes qui tiennent le flambeau.