« Nous voulons rappeler que même si des mesures ont été mises de l’avant par les gouvernements fédéral et québécois, mesures que nous avons d’ailleurs saluées, il reste que le conflit est toujours aussi menaçant pour nos emplois et nos communautés », a expliqué Renaud Gagné, directeur québécois.
Unifor exhorte le gouvernement fédéral à négocier un accord qui tienne compte de la réalité québécoise, plus précisément de son régime forestier. « Le régime forestier québécois prévoit que le prix de la fibre doit être fixé par des enchères publiques. Il faut absolument que les Américains le comprennent et cessent de nous accuser à tort de vendre le bois à rabais », a expliqué le dirigeant syndical.
À la veille de l’imposition d’autres droits antidumping et de possibles quotas, Unifor estime que la situation est toujours aussi préoccupante. Ainsi, des rassemblements et des interventions publiques ont lieu au Nouveau-Brunswick et en Ontario. Au Québec, des rassemblements ont lieu à Amos et Jonquière alors qu’une conférence presse a été tenue plus tôt à Baie Comeau en présence des travailleurs de la région et du maire de la ville. Dans toutes les villes, les élus ainsi que des représentants des employeurs ont été invités à appuyer la démarche en étant présent et en prenant la parole lors des événements.
Cet événement s’inscrit en continuité de la campagne de pression politique qu’Unifor mène depuis des mois pour soutenir les emplois de l’industrie.
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