« Nous sommes de tout cœur avec ces parents et ces familles qui subissent les contrecoups de ces coupures de services et qui interpellent aujourd’hui le ministre de l’Éducation afin qu’il donne des signes tangibles quel’éducation est une véritable priorité nationale à ses yeux.
Aujourd’hui, l’opposition ne vient pas des bancs de l’Assemblée nationale, elle vient des parents et des intervenants du milieu scolaire qui en ont assez », croit la présidente de la FCPQ, madame Corinne Payne. « Monsieur le ministre, le temps est venu de penser aux familles, à leurs enfants et à leur avenir. Vos décisions ont des impacts concrets sur les parents et leurs enfants. Ceux qui les subissent ont des noms, des visages. Assainir les finances publiques en mettant en péril l’avenir des enfants, c’est un mauvais calcul.Réinvestissez en éducation ! », demande madame Payne.
Selon la présidente de la FCPQ, madame Corinne Payne, « cette situation dure depuis trop longtemps. La FCPQ a toujours été aux premières loges pour dénoncer les compressions en éducation et les parents qu’elle représente ont été à l’origine d’une multitude d’actions visant à dénoncer les baisses de services que subissent leurs enfants ».
« Par le passé, sous l’initiative de la FCPQ, plus de 50 partenaires du réseau public d’éducation ont formé la Coalition priorité éducation, afin de convaincre les parlementaires de faire de l’éducation une véritable priorité nationale. En 2013, c’est 25 000 personnes qui ont signé la pétition de la coalition. Aujourd’hui, et plus d’un milliard de dollars de coupures plus tard, nous constatons que le gouvernement fait la sourde oreille aux attentes et aux besoins des élèves », poursuit Corinne Payne.
Depuis trop longtemps, lescompressions se chiffrent par centaines, dans toutes les régions du Québec. Au cours des derniers mois, quelques exemples démontrent clairement que les obligations du gouvernement sont peu à peu transféréesaux parents, pour qui la facture est de plus en plus lourde :
• L’abolition de quelque 250 postes de professionnels de l’éducation tout autour de la province.
• L’amputation de dizainesde millions de dollars dans les programmes de lutte au décrochage scolaire.
• Les parents qui élèvent leurs enfants en garde partagée doivent assumer unesurcharge pour le transport scolaire.