« Cette journée tombe à point nommé puisque bien souvent ces derniers n’obtiennent pas la reconnaissance qu’ils méritent », affirme Mario Beauchemin, vice-président de la CSQ. Ce que confirme André Poulin, président du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Sherbrooke (SCCCUS-CSQ) : « À l’Université de Sherbrooke, nous sommes 2 500 chargés de cours et nous enseignons plus de 50 % des cours de premier cycle en plus d’enseigner aux deuxième et troisième cycles. Nous participons à la vie universitaire (responsable de programme, accueil des étudiants) et contribuons au rayonnement de l’institution par nos recherches et publications. Or, nous sommes toujours des employés précaires de l’Université ! ».
Des compressions aux conséquences sérieuses
Les compressions budgétaires que subit le réseau universitaire n’arrangent en rien la situation. « Les chargés de cours sont aux premières lignes et font les frais des compressions records imposées au réseau. Que ce soit par des pertes de cours, l’augmentation du nombre d’étudiants par cours, la réduction des services aux étudiants, il ne fait aucun doute que la qualité de la formation universitaire est affectée. Pourtant, c’est l’avenir de la société qui est en jeu », ajoute M. Poulin.
Le SCCCUS, affilié à la CSQ, profite de l’occasion pour souhaiter une agréable Journée nationale des chargées et chargés de cours à tous les collègues des universités québécoises.