Conduit à l’hôpital Muñoz Vargas est dans un état critique. L’agression fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de la police.
Un autre homme, âgé de 24 ans et resté anonyme, a également été agressé dans la ville portuaire de Valparaíso, le 1er janvier également.
Movilh a rapporté que l’homme avait été agressé par deux personnes qui l’avaient attaqué en l’entendant parler au téléphone avec son partenaire.
« Les assaillants ont commencé à l’insulter en raison de son orientation sexuelle, avant de le frapper et de le torturer », a indiqué l’organisation LGBT.
Ses agresseurs lui auraient écrasé des cigarettes dans les mains et sur ses parties génitales. Il a été ensuite été frappé à la tête avec une pierre et a perdu conscience. Il s’est réveillé le lendemain de l’agression désorienté et perdu. L’homme a depuis été soigné dans un centre de santé.
Ces actes homophobes montrent à quel point la communauté LGBT du Chili fait toujours face à la violence physique, en dépit des avancées législatives de ces dernières années.
Les droits des homosexuels au Chili ont progressé ces dernières années. Le pays a introduit des lois contre la discrimination et les crimes motivés par la haine en 2012 dans le but de protéger la communauté LGBT.
Un projet de loi visant à légaliser l’égalité des mariages a été signé par la présidente de l’époque, Michelle Bachelet, en août 2017 et attend l’approbation des deux chambres du congrès.
En novembre dernier, le président chilien Sebastian Pinera a signé un projet de loi historique qui permet aux personnes transgenres de plus de 14 ans d’actualiser leur nom et leur genre de manière officielle.
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