Alors que l’ensemble des membres de la communauté universitaire travaille actuellement à se doter de politiques et de mécanismes rigoureux de lutte contre les VACS, le CLIUQ qualifie de basse manœuvre politique la sortie médiatique lancée hier par la direction de l’Université de Montréal. Cela ne vise qu’à voiler les véritables intentions qui se cachent derrière le projet de loi modifiant la Charte de l’Université de Montréal. Le CLIUQ exige son retrait, car il représente un déni pour la collégialité universitaire et une menace à la liberté d’association.
L’avenir des universités au Québec doit passer par une loi d’intérêt public et la création d’un Conseil des universités. Le CLIUQ demande à la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Hélène David, de ne pas céder aux pressions et de ne pas donner raison aux propos fallacieux qui ont été diffusés hier dans les médias. L’intérêt public doit l’emporter sur les intérêts privés.
Syndicats membres du CLIUQ
– Association des professeurs de l’École de technologie supérieure (APETS)
– Association des professeures et professeurs de l’École nationale d’administration publique (APPENAP)
– Syndicat des professeures et professeurs de l’Institut national de la recherche scientifique (SPINRS)
– Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ)
– Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec à Chicoutimi (SPPUQAC)
– Syndicat des professeures et des professeurs de l’Université du Québec à Rimouski (SPPUQAR)
– Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (SPUQAT)
– Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO)
– Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Trois-Rivières (SPPUQTR)
– Syndicat des professeures et des professeurs de la Télé-Université (SPPTU)
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