Édition du 17 décembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Carrefour littéraire de Montréal vous invite à une conférence sur le thème de l'austérité avec Simon Tremblay-Pepin

"L’austérité est pénible pour nous les travailleuses et travailleurs. Elle met fin à nos emplois et coupe dans nos services publics".

Soyez au rendez-vous le 19 Juin 2015 à 18H30 au café ’’Le Carrefour’’, 3131 Bélanger Est, Montréal.

Bienvenue à toutes et à tous, car il est grand temps qu’on réfléchisse et qu’on travaille ensemble pour une véritable alternative, sachant qu’il y a plus de choses qui nous unissent que celles qui nous divisent.

Qui, parmi nous, n’a pas entendu parler d’austérité ? Je pense que ce mot est l’un des plus répandus ces derniers temps au Québec. On l’entend partout et souvent, dans la rue, dans les médias…

L’austérité n’est pas seulement un mot mais un phénomène anti-social, non seulement québécois mais mondial. C’est après la crise de 2008 et la pseudo opération de sauvetage économique lancée par des gouverneurs néo-libéraux que l’on a commencé à parler d’austérité comme moyen de juguler la « crise de la dette » qui sévit partout et surtout en Europe (Grèce, Portugal, Irlande, Espagne…) et en Amérique du Nord (Canada et USA). Elle touche même les pays de l’Afrique du nord (Algérie, Tunisie…) ou ceux de l’Amérique latine (Chili, Argentine…). Les gouvernements de l’ensemble de ces pays adoptent, sous les injonctions du FMI et de la BCE, des mesures aussi injustes vis-à-vis des couches sociales fragiles que draconiennes sous prétexte de « relancer la croissance ».

En injectant des milliards dans les grandes entreprises privées, et leurs banques, en accordant des baisses d’impôts, très généreuses, aux grands investisseurs, on a en contrepartie fait exploser les dettes publiques, cela malgré la réduction des dépenses publiques.

L’effet de ce phénomène déséquilibré, nous le vivons quotidiennement au Québec, chaque jour qui passe, nous assistons à des milliers de pertes d’emploi, à des fermetures d’entreprises, à une volonté de privatisation d’entreprises publiques comme Hydro Québec, SAQ, Lotto-Québec, à une destruction totale de tous les acquis sociaux de la révolution tranquille, à une hausse majeure des inégalités… La situation est effarante, car elle ne génère que désespoir, chômage, peur du lendemain et renseigne par ailleurs sur l’inhumanité du capitalisme néolibéral décomplexé. Que faire ?

Autour de cette question, et tant d’autres qui se rapportent à ces sujets brûlants, le Carrefour littéraire de Montréal, en prenant part au débat, essayera d’apporter des réponses, cela en faisant intervenir des acteurs politiques, économiques et des intellectuels qui mènent une réflexion autre que celle que proposent les circuits ultralibéraux. Car, la réflexion est la première démarche à entreprendre, dans divers domaines qui touchent à la philosophie, à la religion, à la science et à la littérature.

Récemment, un débat a eu lieu autour de la pensée et l’écriture d’Albert Camus (écrivain-philosophe qui a marqué de son empreinte son siècle) ; un autre débat a traité cette fois-là de l’histoire de Cirta et de l’ancienne Numidie (Afrique du Nord, actuellement), et le dernier débat est sur le rapport entre la religion et la science (complémentaires ou incompatibles ?). Là, on s’apprête à discuter de l’économie, notamment d’un sujet d’actualité et d’une grande importance qui nous concerne tous, comme on l’a souligné ci-dessus : l’Austérité.

Pour sa cinquième édition, le Carrefour littéraire de Montréal organise une conférence-débat avec Simon Tremblay-Pepin, chercheur et responsable aux communications à IRIS et Consultant en relations publiques à Molotov communications alternatives. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont :

 Illusions : un essai sur les médias, un petit manuel pour une critique des médias
Dépossession : un livre sur l’histoire du Québec, une histoire économique du Québec contemporain.
 Il est aussi co-auteur du livre collectif : Renouveler le syndicalisme.

Diplômé en sciences politiques à l’Université York et de l’Université du Québec à Montréal, il développera en notre présence sa vision de la crise que nous vivons.
Après le débat sur la culture, la laïcité, voici venu le temps d’un débat sur l’austérité. Un débat d’ordre économico-politique qui traitera indubitablement de la question sociale, mais surtout d’alternatives existantes ou à mettre en place pour sortir des griffes de l’ultra-libéralisme.

Comme d’habitude, nous vous attendons nombreux à notre café qui est ouvert à tout le monde, autour d’une discussion de pensée critique et de liberté, favorisant un langage responsable et progressiste.

Khelifa Hareb,
Anjou, le 30 Mai 2015.

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