Rappelons qu’à l’heure actuelle, le taux d’inoccupation pour la région métropolitaine de recensement de Québec est de 2%. Si ce taux a augmenté depuis 2009, il se situe toujours sous le seuil de 3% identifié comme cible par la Société canadienne d’habitation et de logement et par la Régie du logement. En outre, depuis 2006, le prix des loyers à Québec à augmenté de 15%, dépassant Montréal et toutes les autres régions métropolitaines du Québec, à l’exception de Gatineau.
Par ailleurs, si la CADEUL appuie le développement de nouvelles places de résidences universitaires, celles-ci ne pourront jamais se substituer complètement aux logements hors-campus. « À l’heure actuelle, c’est 2 300 étudiants par année qui peuvent loger aux résidences de l’Université, sur plus de 40 000 étudiants » a affirmé M. Descôteaux. Pour la CADEUL, la Ville doit jouer un rôle moteur sur cette question. « La prochaine administration municipale ne peut se dérober à ses responsabilités en matière de logements abordables » a-t-il conclu.
La CADEUL demande donc :
que la Ville élabore, en collaboration avec les acteurs du quartier et de l’arrondissement, une stratégie particulière afin de garantir la mixité sociale et la présence de logement abordable dans Sainte-Foy.
la création d’un fonds et d’une structure de gestion, qui aurait le mandat de faire la promotion et de soutenir la construction de logements abordables, en collaboration avec les promoteurs, les organismes communautaires et gouvernementaux (SCHL, SHQ) actifs dans le domaine du logement.
La CADEUL regroupe 87 associations et représente les 30 000 étudiantes et étudiants de premier cycle de l’Université Laval.