La sous-traitance
Un constat qui saute aux yeux en fin de campagne, autant durant les débats télévisés que dans les propos rapportés par les médias, c’est l’absence d’engagement envers la diminution de la sous-traitance au gouvernement. Aucun des chefs n’a exprimé sont intention de diminuer le recours aux ressources externes qui entraîne pourtant des coûts supplémentaires, une perte d’expertise à l’interne et demeure un terreau fertile au trafic d’influence, rappel le SFPQ. « Durant la campagne, le chef de la CAQ, François Legault, a martelé son intention de sabrer des milliers d’emplois dans l’appareil gouvernemental. Ce qui laisse craindre une impartition des services vers le privé et le risque de corruption qui peut y être associé. Du côté libéral, Jean Charest loge à la même enseigne depuis presque 10 ans, il ne parle que de réingénierie, de diminution de la taille de l’État, de sous-traitance des services, on constate où cela nous a menés. Les partis politiques doivent maintenant admettre que le personnel de l’État exerce un rempart face à la corruption », explique Lucie Martineau.
Le SFPQ invite ses membres ainsi que toute la population à se prononcer massivement lors du vote mardi prochain, le 4 septembre. « L’heure du choix est arrivée. Il est temps de se rendre aux urnes et de voter pour un parti politique qui permettra de maintenir des services publics de qualité et accessibles partout au Québec », conclut madame Martineau.
Les questions adressées aux partis politiques sont disponibles sur le site du SFPQ à l’adresse suivante : http://www.sfpq.qc.ca/nouvelles/campagne-electorale-quebec-2012-306/.