« Ce geste inadmissible témoigne du mépris du gouvernement envers les enseignantes et enseignantes du Québec. Les personnes responsables de cette éviction n’ont aucun respect pour les profs qui travaillent dans les écoles publiques et qui luttent pour de meilleures conditions. Ceux qui ont profité de la collusion et de la corruption dans la construction au Québec pendant des années ont été mieux traités que les profs qui défendent l’avenir de l’école publique ! Cet affront ne restera pas sans réponse. » a déclaré Sylvain Mallette, président de la FAE.
Les militantes et militantes présents, dont des enseignantes de maternelle et du primaire, respectaient pourtant l’ordre public et dormaient sous l’un des chapiteaux prévus à cet effet. Intimés d’évacuer sur-le-champ par des dizaines de policiers, ils ont obtempéré aux ordres et ont quitté les lieux après n’avoir eu que quelques minutes pour ramasser leurs effets personnels. La FAE les remercie pour le calme dont ils ont fait preuve. La FAE tient aussi à souligner que son camp Sauvons l’école publique était très sécuritaire. Il avait été inspecté plus tôt par le Service de sécurité incendie de Montréal qui a même fourni des détecteurs de fumée à installer dans le dortoir où dormaient les enseignantes et enseignants.
Pour l’instant, la FAE demande à toutes les personnes qui avaient l’intention de venir soutenir la défense de l’école publique de ne pas se présenter au camp. La FAE invite aussi toutes les personnes indignées à condamner ce geste et à dénoncer le mépris du gouvernement du Québec à l’endroit des enseignantes et enseignants. Des détails sur la mobilisation de la FAE au cours des prochains jours suivront.