La CSN n’accepte pas les mesures d’austérité du gouvernement Couillard et tient à réitérer l’importance d’un front commun syndical fort pour défendre des services de qualité à la population et des conditions de travail équitable pour les travailleuses et les travailleurs du CSSS des Sommets et de l’ensemble du réseau. Au CSSS de Sainte-Agathe, les trois syndicats de la CSN et celui de l’APTS sont d’ailleurs unis, comme par le passé, pour organiser le rassemblement d’aujourd’hui.
« Le front commun syndical dans le secteur public prend un sens particulièrement important cette année puisque le gouvernement semble déterminé à faire des compressions sur le dos des syndiqué-es du secteur de la santé », affirme Jacques Létourneau, président de la CSN, venu accompagner les syndicats du CSSS des Sommets à leur journée de mobilisation. Ce dernier rappelle que les employé-es du secteur public doivent effectuer un rattrapage salarial simplement pour ne pas creuser l’écart existant avec les emplois équivalents du secteur privé.
Malheureusement, un syndicat du secteur de la santé a décidé de ne pas prendre part au front commun en place depuis ce printemps. « La FIQ a en effet annoncé qu’elle ne ferait pas partie du front commun et elle est la seule organisation en santé à ne pas avoir signé le pacte de solidarité. C’est donc pour cette raison que se tient actuellement un maraudage dans la catégorie 1 », explique Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). La CSN a tenté à plusieurs reprises de convaincre la FIQ de se rallier au front commun.
La CSN, partie incontournable du front commun et des négociations, est la meilleure représentante du personnel de la santé tant au CSSS des Sommets qu’ailleurs au Québec. « En ce qui concerne les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes, la CSN estime qu’une plus grande solidarité permet d’aller plus loin qu’avec les organisations qui font cavalier seul », soutient Nadine Lambert, vice-présidente de la FSSS-CSN et infirmière de profession. La vice-présidente ajoute que la CSN permet à la fois une autonomie d’action des professionnelles en soin et une possibilité de se soutenir pour progresser ensemble.
« Notre CSSS des Sommets ne doit pas passer à la moulinette des compressions, soit par une fusion ou une diminution de services. Il faut être solidaire, c’est vital pour les Laurentides », ajoute Louise Jetté, présidente du Conseil central des Syndicats nationaux des Laurentides.