« Dans la mesure où les personnes aînées en résidence ne peuvent plus sortir et ne peuvent plus recevoir de visites, elles peuvent ainsi être privées de certains services d’accompagnement quant au renouvellement de leur bail et des hausses de loyers. C’est pourquoi nous demandons aux propriétaires de résidences d’attendre que leurs résidents puissent retrouver un plein accès à ses services, dans le respect de leurs droits », souligne Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Un service d’accompagnement pourtant soutenu par le gouvernement
Dans le contexte actuel, certaines personnes ainées risquent d’accepter des hausses considérables sans préalablement avoir été informées adéquatement de leurs droits. La FCAAP donnait récemment l’exemple d’un résident qui a accepté une hausse de loyer de 125 $ parce qu’il ne comprenait pas comment la refuser dans le formulaire qu’il devait remplir. Pourtant, l’accompagnement offert par les Centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) est un service soutenu par le gouvernement du Québec afin de notamment protéger les personnes aînées contre des hausses abusives.
« Il serait vraiment dommage que des propriétaires de résidences pour aînés profitent de cette crise liée à la pandémie COVID-19 pour faire passer des hausses substantielles. On leur demande de faire preuve d’humanisme, surtout que les personnes aînées ont déjà le fardeau de rester confinés pour leur santé, étant les personnes les plus à risque », ajoute Mme Lapointe.
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