« Depuis le début de cette crise, nos 56 000 membres se sentent écarté·e·s des mesures pour reconnaître le travail essentiel du personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Pourtant, ils et elles sont présent·e·s à toutes les étapes du parcours de soins des patient·e·s atteinte·s de la COVID-19, de l’appel au 811 jusqu’au classement de leur dossier à la sortie de l’hôpital. Les mettre de côté comme le fait le gouvernement Legault depuis le début est non seulement insultant, mais crée aussi des dissensions, qui n’ont pas leur place en cette période de pandémie, au sein des équipes », a déclaré Andrée Poirier.
Que ce soit sur la ligne d’urgence pour orienter la population, la prise d’échantillons dans les centres de prélèvement, leur analyse dans les laboratoires, les enquêtes épidémiologiques, les examens d’imagerie médicale et les électrocardiogrammes, la surveillance de l’apport nutritionnel des personnes hospitalisées, la réadaptation physique après un passage aux soins intensifs, l’entretien des respirateurs et autres machines, le maintien des services dans les CLSC, à domicile, dans les centres jeunesse et les autres centres de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme, en dépendance ou en réadaptation physique, et j’en passe, nos 56 000 membres sont indispensables dans cette crise. L’impact d’un bris de services dans les soins et services qu’ils et elles procurent serait catastrophique.
« Depuis le début, nos membres se sentent abandonné·e·s par la ministre et le gouvernement Legault, ne reçoivent aucune gratitude, aucune reconnaissance. Maintenant, ils et elles sont au bout du rouleau. La réduction de leurs vacances va faire éclater le système. Ils et elles pensent tout simplement à démissionner pour préserver leur santé mentale. Et sans les membres de l’APTS, il n’y a plus de services en santé mentale pour la population, plus de tests de dépistage, plus d’enquêtes épidémiologiques, plus de respirateurs fonctionnels, etc. Si le gouvernement persiste dans cette ligne d’action, qui divise au lieu d’unir, il ne fera qu’aggraver la crise qui frappe le Québec », a conclu la présidente de l’APTS.
Andrée Poirier sera disponible pour répondre aux questions des journalistes après la rencontre téléphonique avec la ministre.
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