Par ailleurs, l’APNQL questionne la décision du gouvernement du Québec d’autoriser, à partir d’aujourd’hui, la reprise des chantiers miniers sachant que ceux-ci sont généralement situés sur les territoires traditionnels de plusieurs Premières Nations. « Nous jugeons que la décision du Québec de permettre la reprise précipitée de l’exploitation minière risque de compromettre dangereusement les efforts déployés par nos communautés pour freiner la propagation en région. À ce chapitre, la circulation et le va-et-vient (fly-in/fly-out) des travailleurs miniers pose de grandes préoccupations. Je tiens aussi à rappeler que la pandémie ne soustrait pas les gouvernements de leurs obligations en matière de consultation », a ajouté le Chef de l’APNQL.
L’APNQL n’insistera jamais assez sur la vulnérabilité des communautés. Les experts des Premières Nations sont unanimes sur le fait que le déconfinement devra s’étirer sur une plus longue période, et ce, pour plusieurs raisons, dont le manque de lieux d’isolement. Tous se disent également très inquiets de la façon dont le message est perçu par la population : une reprise des activités ne doit pas signifier un relâchement des mesures préventives.
« Devant la COVID-19, le mot d’ordre de nos dirigeants est de prioriser la santé et la sécurité de nos membres, par-dessus tout, même l’économie », a conclu le Chef de l’APNQL.
Un message, un commentaire ?