« Le temps presse, il faut mettre derrière nous les négociations dans le secteur public et cela passe par des mesures de rétention et d’attraction du personnel, l’amélioration des conditions d’exercices d’emploi et une meilleure rémunération des travailleuses et travailleurs. Ça doit être la priorité », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« En ce temps de pandémie, Québec n’a pas hésité à débloquer des centaines de millions de dollars, voire des milliards, pour maintenir l’économie à flot, et nous l’avons salué. Maintenant, il doit bien y avoir un peu d’argent pour les travailleuses et travailleurs qui éduquent, soignent et sauvent des vies. C’est indécent de ne pas reconnaître adéquatement, par des conditions de travail appropriées, le travail effectué par les femmes et les hommes qui, jour après jour, se donnent corps et âme pour nous », ajoute le président de la FTQ.
« Dans son budget de jeudi prochain, le ministre Girard doit aussi écarter l’idée de revenir à l’équilibre budgétaire dès 2025, car cela ne pourra qu’annoncer un retour à l’austérité et on a vu ce que cela a donné ; rien de bon pour la population. Pour espérer une vraie relance, le gouvernement doit instaurer un véritable dialogue social avec la société civile. Il faut entre autres des mesures pour contrer la rareté de main-d’œuvre, hausser le salaire minimum à un niveau qui permet de vivre dans la dignité, investir dans la transition juste et la lutte contre les changements climatiques, mettre en place un véritable régime d’assurance médicaments universel et entièrement public », ajoute Daniel Boyer.
« Enfin, oui à l’aide aux entreprises, mais pas n’importe comment. Cela doit passer par des engagements clairs de création d’emplois et de résultats en matière de gains environnementaux, de conditions salariales et de formation des travailleuses et travailleurs », conclut le président de la FTQ Daniel Boyer.
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