« Le très centralisateur projet de loi 40 donne des pouvoirs immenses au ministre de l’Éducation au détriment de nos représentants régionaux, qui sont élus par notre communauté pour la représenter. Encore une fois, on nous prive d’une voix pour prendre nos propres décisions, sous prétexte d’économies de bouts de ficelle qui ne seront même pas suffisantes pour améliorer les services à nos enfants. Est-ce que le ministre Roberge est fier d’affaiblir les régions ? » s’interroge la députée solidaire.
Plusieurs acteurs de la région se sont mobilisés contre le projet de loi 40 depuis son dépôt à l’Assemblée nationale, notamment les différentes commissions scolaires du territoire, l’Association des commissions scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue, la Conférence de préfets de l’Abitibi-Témiscamingue, le Syndicat de l’enseignement de l’Ungava et de l’Abitibi-Témiscamingue, le Conseil central régional de la CSN ainsi que plusieurs municipalités.
« On l’a compris, le premier ministre et le ministre de l’Éducation n’aiment pas les commissions scolaires. N’en déplaise à MM. Legault et Roberge, qui sont tous deux députés dans la région de Montréal, dans les régions rurales comme la mienne, les commissions scolaires jouent un rôle central dans le développement régional et elles constituent des contre-pouvoirs essentiels à Québec. Elles sont loin d’être des intermédiaires inutiles. Les gens d’Abitibi-Témiscamingue n’oublieront pas ce nouveau coup porté par la CAQ à l’autonomie des régions », conclut Émilise Lessard-Therrien.
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