« L’accroissement des dépenses pour le réseau autoroutier est complètement à contresens de ce qu’il faut faire c’est-à-dire développer une infrastructure de transport collectif capable de desservir la population des arrondissements situés à l’extérieur du centre-ville » indique Monique Voisine, co-porte-parole de Québec solidaire. Les besoins de déplacement de cette population sont criant à cause du laisser-aller des pouvoirs publics depuis près de dix ans.
Comme si ce n’était pas assez, le ministre Blais a aussi déclaré qu’il a un très fort consensus chez les libéraux de Philippe Couillard pour prolonger l’autoroute FélixLeclerc vers l’ouest jusqu’à Saint-Augustin-de-Desmaures, ce qui aurait pour effet de couper en deux la ville de L’Ancienne-Lorette. Pourtant, il y a un autre consensus qui a pris forme pour mettre fin à la congestion automobile dans laquelle se retrouvent plusieurs milliers de personnes chaque jour. « Il est urgent de démarrer les travaux pour la construction d’un réseau de transport collectif rapide et efficace à Québec. Tout cet argent mis sur les routes servirait bien mieux la population s’il était utilisé pour la mobilité durable et écologique » déclare Serge Roy, co-porte-parole de Québec solidaire à Québec.
Québec solidaire Capitale-Nationale appui donc la coalition d’experts, de jeunes, d’utilisateurs et d’utilisatrices du transport en commun ainsi que de plusieurs groupes environnementaux qui réclament un moratoire sur les projets d’élargissement ou de prolongation d’autoroutes d’ici à ce que le gouvernement du Québec ait adopté sa stratégie de mobilité durable pour laquelle il est présentement en consultation, et jusqu’à ce que la Ville de Québec ait adopté son projet de transport en commun structurant.1 »
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