« Comme l’avait fait le gouvernement du Parti québécois avant eux, les libéraux réalisent des économies de bouts de chandelles sur le dos des plus pauvres en matière d’aide sociale. C’est devenu un rituel, après chaque élection, le gouvernement nouvellement élu sent l’obligation de réformer la sécurité du revenu. Par contre, au lieu d’aider ces gens à combler leurs besoins essentiels, il préfère alimenter les préjugés à leur égard. Au lieu d’augmenter leurs prestations de base, le gouvernement libéral a choisi de taxer la solidarité », explique Françoise David.
La députée solidaire y voit la preuve dans les pénalités financières imposées aux prestataires d’aide sociale qui louent plus de deux chambres ou encore dans les coupes de prestation aux personnes qui suivent une cure de désintoxication.
« Pour récupérer une poignée d’économies supposées, le gouvernement s’attaque à la dignité de personnes que la société québécoise souhaite pourtant soutenir.
Rappelons-nous qu’il n’y a pas si longtemps, un sondage indiquait que la lutte à la pauvreté est le projet qui fait rêver le plus de Québécoises et de Québécois. Qu’attend le gouvernement pour s’y appliquer vraiment ? », a conclu Françoise David.