Édition du 17 décembre 2024

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Négociations du secteur public

Affaiblissement de la rémunération globale dans l'administration québécoise - L'alliance FAE-FIQ demande au président du Conseil du trésor de prendre acte de l'étude de l'Institut de la statistique du Québec

MONTRÉAL, le 27 nov. 2014 - L’alliance Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ, ose espérer que le président du Conseil du trésor lira attentivement l’étude de Rémunération des salariés : état et évolution comparés de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). « Si le président du Conseil du trésor lit bien l’étude de l’Institut de la statistique du Québec, il devrait en tenir compte lors des négociations avec les employé-e-s de l’État.

L’ISQ est clair, la rémunération globale des travailleuses et des travailleurs de l’État est nettement moins élevée que celle des autres salarié-e-s québécois. Les négociations pour le renouvellement de la convention collective lui offre une belle occasion de corriger la situation. Espérons qu’il saura la saisir ! », a déclaré la présidente de la FIQ, Régine Laurent.

L’étude de l’ISQ démontre un affaiblissement de la rémunération globale des salarié-e-s de l’État québécois. Les employé-e-s de l’État gagnent en moyenne 7,6 % de moins que les autres salarié-e-s québécois et 27,4 % de moins que les autres secteurs publics. « Les chiffres ont la tête dure. Le gouvernement doit cesser de nous appauvrir. Nous faisons un travail extraordinaire, nous offrons des services de qualité mais la reconnaissance ne suit pas. Le gouvernement doit le reconnaître et bonifier nos conditions salariales », a indiqué le président de la FAE, Sylvain Mallette.

L’alliance FAE-FIQ revendique d’augmenter l’échelle de traitement afin d’améliorer le pouvoir d’achat des enseignantes, des enseignants et des professionnelles en soins. Cela se traduit par un rattrapage salarial de 4,5 % qui permettrait de récupérer le pouvoir d’achat perdu depuis 2004 ; un mécanisme protégeant le pouvoir d’achat (indexation des salaires équivalente au taux d’inflation), tout en s’assurant d’une augmentation minimale de 2 % par année ainsi qu’une prime d’attraction/rétention de l’ordre de 1 % par année ; et une amélioration du mécanisme permettant l’enrichissement en fonction de la croissance économique.

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